Fiche de révision L’ogre : le personnage qui fait peur

L’ogre : un personnage merveilleux

  • L’ogre est une créature géante, dévoreuse d’humains, présente dès l’Antiquité (ex. : Cronos qui dévore ses enfants).
  • Au XVII siècle, il réapparaît dans les contes de Charles Perrault, comme Le Petit Poucet.
  • Le conte appartient au genre narratif : c’est un court récit merveilleux qui transmet une morale.
  • Dans Le Petit Poucet, l’ogre est un géant cruel qui dévore les enfants.
  • L’ogre possède un odorat surnaturel et inspire la peur : il sent la présence des enfants cachés.
  • Son champ lexical est lié à la nourriture et au sang (« chair fraîche », « sanglant »), ce qui renforce l’horreur.
  • C’est un personnage merveilleux et terrifiant, proche du prédateur animal, qui incarne la peur dans le conte.

Le décor du conte : un climat de peur

  • Le décor de l’histoire joue un rôle essentiel pour faire peur : comme dans l’histoire de la Baba-Yaga dans les contes russes (Afanasiev).
  • Sa maison est entourée d’éléments macabres : ossements humains, crânes, tibias, mâchoires.
  • L’imparfait de l’indicatif est utilisé pour décrire ce décor effrayant et insister sur l’horreur.
  • Le champ lexical du squelette (« ossements », « crânes », « os ») rappelle la mort et fait peur.
  • Le décor merveilleux (clairière isolée, maison surnaturelle) accentue l’angoisse et prépare la rencontre avec le monstre.
  • Au XX siècle, certains auteurs transforment la figure de l’ogre en personnage comique ou sympathique (ex. : Pierre Gripari, Roald Dahl).
  • L’humour permet de désamorcer la peur et de détourner la tradition effrayante de l’ogre.

À retenir

  • L’ogre est une figure terrifiante des contes : cruel, insatiable, il incarne la peur.
  • Le décor joue un rôle clé pour renforcer cette peur (forêt, maison macabre, ambiance sombre).
  • Mais la littérature moderne détourne parfois cette figure pour en faire un personnage comique ou attendrissant.
  • Affronter l’ogre, c’est aussi apprendre à dépasser ses propres peurs.